Nous les Zumains

On fait d’la terre un magasin

C’est fou c’qu’on gaspille comme si le monde n’avait pas d’fin

 

Nous les Zumains

On s’croit plus forts et plus malins

C’est fou c’qu’on s’empiffre même quand on n’a pas vraiment faim

On fait d’la terre un grand festin

 

Du soir au matin

On chasse les tigres et les dauphins

On oublie le parfum

Des fleurs, du thym et du jasmin

Il flotte dans l’air marin

Une drôle d’odeur ça sent l’sapin

On aura l’air malin

Quand il ne nous rest’ra plus rien

Plus rien, plus, plus rien, plus rien…

 

 

On n’est pas magiciens

Mais pas besoin d’être Merlin

Pour enchanter demain pour nous vider de nos trop-pleins

Dev’nir végétarien, c’est quand même mieux que d’être à jeun

Tu crois qu’ça sert à rien

Demande leur avis aux bovins

(et aux porcins, et aux petits poussins…)

 

Jt’e fais pas la morale,

Je n’sais pas c’qui est bien ou mal

Pour garder le moral

J’veux faire de toi ma bonne étoile

 

Paroles d'Olivier Costes
Tous droits réservés 

Miss terre Miss terre

Pourquoi tu te grattes ?

Miss terre Miss terre

Vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? 

 

Il y’a dans l’air, une colère peuplée de petites bêtes

Le vent, le vent m’a fait tourner la tête

La lune, la lune m’a promis la fortune

Le soleil, le soleil des monts et des merveilles

 

Miss terre, miss terre

T’en fais une drôle de tête

Miss terre, miss terre

Mais pourquoi tu t’inquiètes ?

 

Petit Zumain écoute-moi, peux-tu me refaire une beauté ?

J’ai besoin, besoin d’amour et de bonté

Petit Zumain regarde ça : je suis toute sale ils ne font rien

Les zumains, zumains quand ils font mal ils le font bien !

 

 

Les voitures, le béton, me donnent des boutons

Les piqûres des gratte-ciels me filent la varicelle

trop de poison, trop de diésel, trop de poubelles qui s'amoncellent

trop de canons et trop d'avions, trop de trous dans mon ciel

 

Miss terre, miss terre

Pour moi t’es la plus belle

Tu restes celle que je veux dans mon ciel

 

J’ai chaud, j’ai froid, faut changer de climat

Pas d’souci pour ça, tu peux compter sur moi

Le problème du système c’est que je tourne en rond

Ceux qui t’aiment, qui t’aiment trouveront une solution

  

Miss terre, miss terre

C’est fou comme je suis fier

Miss terre, miss terre 

De t’aimer comme un frère

 

Zumains, Zumains

Prenons-nous par la main

Devenons éternels au moins jusqu’à demain

 

 

 Paroles d'Olivier Costes & Bénédicte Bourlier
Tous droits réservés

 

Le soleil, le soleil

Brûle d'envie

Le soleil, le soleil

Quel appétit

Veut croquer dans son lit

La terre et ses fruits

Et les étoiles aussi

 

Le soleil, le soleil

Fait le beau sur les plages

Il roule ses yeux d’or

Sur nos corps nos visages

Le soleil, ce cador

Se moque des nuages

Ah le soleil ça dore

Ah le soleil s'adore

 

C’est fou comme le soleil ça dore

Je le sens partout sur mon corps

C’est fou comme le soleil ça dore

Et j’en redemande encore

j’en redemande encore

 

Le soleil le soleil

Fier et brûlant

Dépose dans le ciel

Ses messages troublants

Le soleil dès l’aurore

Veut t’éblouir encore

Ah le soleil ça dore

Ah le soleil s'adore

 

Paroles d'Olivier Costes & Bénédicte Bourlier
Tous droits réservés

Je suis le maître de l’univers

Pour moi, pour moi, vous n’êtes que vers de terre

Pour moi, pour moi, vous êtes grains de poussière

 

Je suis le maître de l’univers

Si vous continuez à polluer l’atmosphère

J’vous enlève les pandas, les ours polaires

Les abeilles, les dauphins, les dromadaires

 

J’ai le soleil à mes pieds 

le monde tourne tourne tourne tourne tourne autour de moi

 

 

Je suis le maître, j’peux tout me permettre

 

 

Je suis le maître de l’univers

Pour moi, pour moi vous n’êtes que vers de terre

Pour moi, pour moi vous êtes grains de poussière

 

Je suis le maître de l’univers

Si vous me tapez encore sur les nerfs

Je ferai d’la terre un immense désert

Plein de scorpions au venin nucléaire

 

Le ciel tient dans ma main

Même à des milliards, de milliards de milliards de kilomètres

C’est encore et toujours toujours toujours toujours moi le maître  

Vous êtes de tout petits petits mini millimètres

 

Vous n’êtes que des sales pique-planètes

J’peux vous faire naître ou disparaître

Je suis le maître

 J’peux tout permettre

 

Paroles d'Olivier Costes
Tous droits réservés

Le vent le vent m’a soufflé une idée

Mais comme souvent elle s’est envolée

 

La pluie la pluie n’a pas voulu m‘aider

C’est fou les gens qui n’veulent pas se mouiller

 

Même le soleil n’a pas pu m’éclairer

A peine levé, il s’est vite éclipsé

 

J’ai croisé une étoile filante

Elle m’a dit : mais qu’est ce que t’es lente !

 

Peu importe qu’il pleuve ou qu’il vente

Le monde le monde c’est toi qui l’invente

 

Peu importe qu’il pleuve ou qu’il vente,

Le monde, le monde, c’est toi qui l’invente !

 

Paroles d'Olivier Costes

Tous droits réservés

 A mi-parcours je fais toujours demi-tour

A mi-chemin je me sens mi-figue mi-raisin

                                                                                                      

À demi-mot les yeux mi-clos

Jusqu’à midi

Je me réveillerai à minuit et demi

Et demi

 

 

Moi moi Denis, moi Denis je fais tout à moitié

Moi Denis, moi Denis je fais tout à moitié

Sauf en amitié

 

 

Bon militant de la mi-temps

Moitié gagnant, moitié perdant

Un jour sur deux je suis heureux

d’être au milieu

 

 

En équilibre

 

Demi-pension, demi-portion, demi-saison

J’ai une marge de progression

Pas de plafond

Et pas une bosse sur le front

Contrairement

Aux cent pour cent qui sont à fond

Qui sentent la sueur qui sont les tueurs

Qui sont les tueurs

 

Moi moi Denis, moi Denis je fais tout à moitié

Moi Denis, moi Denis je fais tout à moitié

Sauf en amitié

 

 

 

Bon militant de la mi-temps

Moitié gagnant, moitié perdant

Un jour sur deux je suis heureux

d’être au milieu

 

  Paroles d'Olivier Costes

Tous droits réservés

Un jour sur deux

J’suis paresseux

Le reste du temps

Je suis feignant

 

Un jour sur deux

J’suis paresseux

Le reste du temps

Je suis feignant

 

Tous ceux qui stressent et tous ceux qui se pressent

Disparaissent emportés par le vent

Le vent, le vent qui stresse les importants

Le vent est une promesse pourtant 

 

Il me caresse en passant

C’est le plus beau de mes passe-temps

 

 

Un jour sur deux

Je suis heureux

Le reste du temps

Je suis content

 

 

Un jour sur deux

J’suis paresseux

Le reste du temps

Je suis feignant

 

Un jour sur deux

J’suis paresseux

Le reste du temps

Je suis feignant

 

Pourquoi cours-tu si personne ne t’attend

Ne sois pas sourd quand sonne la mi-temps

Le temps, le temps prend toujours les devants

Le temps, le temps passe toujours en coup d’vent

                                                  

Il me caresse en passant

C’est le plus beau de mes passe-temps

 

Un jour sur deux

Je suis heureux

Le reste du temps

Je suis content

 

Un jour sur deux

Je suis peureux

Le reste du temps

Je suis prudent

 

Les gens sûrs d’eux

Sont très contents

Deux jours sur deux

Très contents d’eux

 

Très contents d’eux

 

  Paroles d'Olivier Costes

Tous droits réservés

Un œil ouvert, un œil fermé

Voilà comment j’danse à cloche-pied

Un doigt en l’air et un dans l’nez

Je retombe sur mes deux pieds

 

Pas en avant, pas en arrière

Un bras devant, un bras derrière

J’fais demi tour, je tourne en rond

Et puis je me roule par terre

 

Et si j’suis à moitié sali

Je serai qu’à moitié puni

C’est la danse du fifty-fifty

Toujours à moitié réussie

 

 

Un œil ouvert, un œil fermé

Voilà comment je danse à cloche-pied

Un doigt en l’air et un dans l’nez

Je retombe sur mes deux pieds

 

Pas en avant, pas en arrière

Un bras devant, un bras derrière

J’fais demi tour, je tourne en rond

 

Et puis je me roule par terre

 

Et si j’suis à moitié sali

Je serai qu’à moitié puni

C’est la danse du fifty-fifty

Toujours à moitié réussie

 

Les bras ouverts, les yeux fermés

Je me sens tellement fatigué

Que je m’allonge là en entier

Pour rêver de ma moitié

 

  Paroles d'Olivier Costes

Tous droits réservés